Talent : Jean David Nkot, le peintre engagé !

Né en 1989 à Douala au Cameroun, il est l’un des rares artistes africains à exposer sur la condition humaine à travers des toiles qui explorent en toute transparence les situations humaines dans un contexte sociétal précis.

« Pendant longtemps, j’ai mis en scène la douleur des personnes que je représentais. Cette fois, j’ai voulu louer leur courage et leur force. Je me suis intéressé à ceux qui restent dans leur pays et se battent pour une vie meilleure, malgré la mauvaise gestion des ressources minières par les Etats »

Après un Bac en peinture à l’Institut de Formation Artistique de Mbalmayo (IFA), il intègre l’Institut des Beaux-Arts de Foumban où il obtient une licence en dessin et peinture en 2O15.
Deux ans plus tard, il rejoint le « Post-Master » Moving Frontiers, organisé par l’Ecole nationale supérieure d’art de Paris-Cergy en France sur le thème des frontières.


De fil en aiguille, en fréquentant les ateliers de ses ainés (pionniers du secteur) notamment Hervé Youmbi, Salifou Lindou, Jean Jacques Kanté, Pascal Kenfack et Ruth Belinga, il peaufine davantage sa plume et son travail devient de plus en plus respecté dans son pays. C’est ainsi qu’il va prendre confiance, exercer sa passion puis influencer majoritairement des jeunes artistes qui apprenaient de son talent dans son atelier.

Une peinture authentique : son atout redoutable !

Avec une esthétique intelligemment soignée accompagnée de l’usage de matériaux (patte) et d’une technique spécifique qu’il appelle « map molécule », il parvient à captiver, puis à transmettre efficacement le message souhaité à ses spectateurs. Un défi que nombreux de ses concurrents de l’époque n’arrivaient pas à relever aussi nettement.

Alors si pour lui, le souci est de transmettre des informations dans toute leur véracité, sur ses peintures, les enfants sont beaucoup présents car selon lui, ceux-ci « sont des personnes qui ne trichent pas avec leurs émotions ». Bien plus, « les enfants induisent le choc nécessaire pour conduire le spectateur à se questionner ».

De multiples séries de peintures rangées dans la même idéologie

Sur une peinture exposant des femmes enceintes qui continuent de travailler dans les mines malgré leurs grossesses dans sa série « Corps de mines », ou sur une autre montrant un homme chargeant une bonne quantité de sacs sur sa bicyclette « Transporteur à titrer », ou même sur une autre présentant un enfant attristé portant une caisse sur ses genoux « les pommes de la discorde » présenté à la galerie parisienne « Afrikaris » jusqu’en Juillet dernier, l’objectif du plasticien reste le même : dénoncer vraisemblablement la condition humaine en Afrique.

« Je veux secouer les consciences ».

Si l’on s’en tien à la pensée littéraire qui affirme « A chaque époque ses maux », on pourrait autant penser que notre plasticien ne déroge pas à la règle.
Toutes fois, bien que la peinture de la condition humaine a toujours été son leitmotiv, il faut tout de même reconnaitre qu’à un moment donné, celui-ci s’est intéressé à la thématique de la migration, en même temps qu’à l’exploitation des matières premières en Afrique, ainsi qu’aux enjeux économiques comme politiques qui la meublent. De cette manière, il expose mieux la souffrance que peuvent subir les corps dans un système capitaliste pour répondre aux besoins de la société. Cette société dans laquelle les intérêts financiers dominent parfois sur toute considération humaine.

Ainsi aujourd’hui, grâce à son art, le meilleur sculpteur, installateur et peintre des années 2010 réussit avec brio à non seulement résoudre l’épineuse équation du manque de visibilité de ses semblables engagés dans l’ombre, mais également à mettre de la lumière sur leurs œuvres pour une meilleure reconnaissance.

Avec plus d’une dizaine de séries d’exposition à ce jour, le talentueux Jean David Nkot travers son travail, emmène ses spectateurs à reconsidérer la réalité de leurs territoires notamment sur la manière avec laquelle les humains sont traités et « secoue les consciences » pour faire réagir avec espoir qui de droit. Un espoir que garde à jamais ce digne fils africain pour son continent.

La rédaction.

Patrice MOTSEPE

Il est l’un des hommes les plus riches en Afrique du sud, il est dans le top 10 des grosses fortunes africaines, il s’appelle Patrice Motsepe ! Un entrepreneur à succès qui a su allier adresse et professionnalisme pour bâtir son redoutable empire.

Qui est Patrice Motsepe ?

Né le 28 Janvier 1962 à Soweto d’une famille princière de la tribu Tswana et détentrice de commerces, il apprend les principes commerciaux de base en assistant son père Augustine Motsepe, un homme d’affaire initialement instituteur. Avec ses frères et sœurs, il a étudié dans un pensionnat catholique romain situé dans la province du Cap Oriental et plus tard à l’Université du Swaziland où il obtient une licence en arts dans les années 1980, puis une autre graduation en droit minier et droit des affaires à l’Université de Witwatersrand ; une école réservée aux blancs d’Afrique du Sud.

Déterminé plus que jamais à devenir businessman dans une Afrique enclavée aux heures sombres de l’apartheid à l’époque, il saura comment provoquer sa réussite. Il commence donc par se rendre aux Etats Unis, où il y travaille et se forme quelques temps pour revenir dans son pays natal et décider de mettre ses compétences au service de plusieurs entreprises et institutions parmi lesquelles la première : l’ANC (Congrès National Africain) qui est en pleine élaboration de la politique minière du futur gouvernement.

Les Débuts du Boss

Son ascension commence véritablement à se dessiner en 1994 quand il devient le tout premier associé noir d’un cabinet d’avocat Bowman Gilfillan qu’il intègre en 1988, une période où l’apartheid prend fin.

Nelson Mandela est élu président. Le nouveau gouvernement favorise l’entreprenariat noir et les fonds sont de ce fait alloués pour ces noirs qui décident ainsi de se lancer. C’est ainsi que Patrice fonde sa première entreprise de mine appelée Future Mining qui collecte les déchets et résidus d’or des puits intérieurs.

Trois ans plus tard, l’érudit en affaires apprécie l’explosion des bénéfices de sa société et peut déjà rendre le prêt qui lui avait été accordé pour le lancement de ses activités. Fort de ces recettes, surtout à cette période où le prix de l’or avait baissé, il va continuer ses investissements jusqu’à racheter des puits de mine d’or pour un montant de 7 millions de dollars pour les rentabiliser plus tard en fondant African Rainbow Minerals Gold Limited et devenir le patron de la première société minière appartenant à un Sud-Africain noir.

Les années 2000


Au début des années 2000, le magnat des affaires achète des actions (20%) dans l’une des plus grandes entreprises minières aurifère au monde : Harmony Gold qui possède trois exploitations minières en Afrique du Sud.
Le portefeuille devient de plus en plus large dans les affaires, ARM s’intéresse ensuite à plusieurs autres minerais notamment : le cuivre, le charbon, le fer, le platine et s’implante dans d’autres pays africains tels que : la Zambie, le Zimbabwe et la Papouasie-Nouvelle Guinée. Devenu un autre gourou des affaires, il va signer plusieurs collaborations et intégrer plusieurs comités exécutifs dont Harmony Gold, le groupe d’assurances sud-africain Sanlam une société d’assurances cotée en bourse, entre autres.

La relation avec le sport

Passionné de sport à la base, en 2004, le Boss se permet de faire une projection dans sa passion en rachetant le club de football « Mamelodi Sundows » à Prétoria. Ledit club remporte la ligue des champions de la CAF en 2016, et la supercoupe d’Afrique en 2017 période pendant laquelle il lance une nouvelle société de capital investissement : African Rainbow Capital axée sur l’investissement en Afrique.
Après cet enchainement successoral et plusieurs autres joyeux épisodes, en Novembre 2020 Motsepe annonce sa candidature à la présidence de le Confédération africaine de football.
Cependant, il est aussi vite accusé d’être soutenu par la FIFA malgré son devoir de réserve et de neutralité. Après des séries de tergiversations, Patrice Motsepe est finalement élu par acclamation le 12 Mars 2021 pour un mandat de 4ans à la présidence de ladite confédération.

Classé en 2012 comme première fortune d’Afrique du Sud et premier dans le rang de la liste des personnalités les plus riches de l’hebdomadaire dominical du pays « The Sunday Times » avec une fortune personnelle estimée à 2,4 milliards de dollars, le Boss de la banque TymeBank incarne la bourgeoisie noire à partir de laquelle il a su faire grandir son empire et s’attribuer un nom dans la société africaine. Deuxième fortune du continent selon le magazine Forbes, premier noir milliardaire en Afrique du Sud, il n’est pas juste un boss qui parle finance, mais aussi un homme qui se souci de la cause humanitaire notamment à travers son implication dans une œuvre de charité via sa fondation engagée dans l’éducation et la santé « The Giving Pledge », la lutte contre la pandémie de coronavirus en Afrique du Sud entre autres…

Félicitations Boss !!!

La Rédaction.

𝐍𝐨𝐫𝐚 𝐌𝐚𝐠𝐞𝐫𝐨, 𝐥’𝐢𝐧𝐠é𝐧𝐢𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐯𝐚𝐜𝐢𝐛𝐨𝐱

Première Kenyane à recevoir le prix africain de l’innovation en ingénierie de la Royal Academy of Engineering, Norah Magero s’assoit désormais à la table des élites de son pays !

Ingénieure en mécanique et experte en énergies renouvelables, la co-fondatrice de Drop Acces a réussi à transformer ses acquis pédagogiques en une véritable œuvre higtech appelée vacibox, un petit réfrigérateur portable alimenté par l’énergie solaire.

Avec 20 kg de poids et une capacité de 40 litres, cet appareil est équipé d’une batterie de secours pour prolonger ses 9h d’autonomie en cas de faible ensoleillement, d’un port USB pour recharger des appareils notamment des téléphones portables, tablettes, et un système de surveillance intégré.

Une solution complète qu’apporte la jeune ingénieure à son pays où certaines localités manquent jusqu’ici d’accès à l’électricité. A vélo, à moto ou dans une voiture, cet outil conçu au préalable pour le lait facilite aujourd’hui la vie des populations africaines.

Aujourd’hui grâce à cette innovation, son pays le Kenya et d’autres pays à savoir le Mozambique, le Malawi, le Nigéria, l’Ethiopie, l’Inde, entre autres, peuvent enfin stocker, puis transporter les vaccins pour un usage de proximité, tout comme dans les endroits éloignés en toute fiabilité. Sur ce, bon vent à cette autre figure s’ajoutant ainsi sur la liste des personnes qui portent haut les couleurs du drapeau kenyan à l’international !

La Rédaction

MOODS MONEY FOR GODS

C’est une passerelle qui s’inscrit comme une véritable alternative dans le domaine du transfert d’argent.

Structure fondée par deux jeunes africains de la diaspora, elle vise à annuler les frais de commissions qui sont souvent élevées, et permettre aux destinataires de faire des dépenses ciblées.

Le concept se veut innovateur et humaniste

Découvrez👇

https://youtu.be/_5lSvcOK_Ds

#KFé

RETOUR SUR L’AFTERWORK DU 31 MAI 2019 (BON A SAVOIR)

Comme les précédentes éditions, la dernière rencontre initié par le Kfé a donné l’occasion aux différents participants de débattre et fraterniser. Dans une ambiance de détente, l’Afterwork a réuni du beau monde à La Villa Maasai de paris.

Au menu des échanges deux principales thématiques ont retenu les attentions : comment lever des fonds pour son projet, et comment développer un réseau relationnel ? Il fallait être là pour vivre ce moment unique. Nous vous livrons en image une petite synthèse des échanges.

Kfé : LA PHASE DE STRUCTURATION

Le Kfé va rentrer dans les 3 prochains mois en phase de véritable structuration. Elle consistera à mobiliser 100% des énergies à poser les fondations de l’écosystème Kfé

A l’issue de cette phase, 5 entités principales doivent émerger :

1) KFE EVENTS : Cette structure centrale va porter la gestion des évènements (afterwork etc…), l’incubateur, la mise en relation, l’animation Afritude (prix, trophées etc)

2) KFE CLUB: Structure associative qui va regrouper les personnes qui épousent la vision du Kfé

3) DREAMTEAM : Première start-up du mouvement Kfé.

4)  KFE CLUB CAMEROUN : Structure associative locale. Une déclinaison du Kfé club pour le Cameroun.

5)  KFE EVENTS CAMEROUN : La déclinaison locale pour le Cameroun de Kfé events. Elle chapeautera la task force Kfé

Voilà en brut, le défi de structuration qui sera relevé en mode agile et droit au but.

Un bout de chemin a été réalisé. Ca a laissé entrevoir de belles perspectives et opportunités. Place à la mise sur pied des structures qui les porteront et les propulseront.

#Kfé

La team communication dans les starting blocks

La team en charge de relever le défi de création d’une boîte de marketing/communication dans l’esprit Kfé a été constituée.

Elle est constituée de 5 personnes .

Merci aux courageux membres du board qui ont choisi de s’investir dans ce challenge  :

  • Laure
  • Aby
  • Patrick
  • Richard
  • Ben

Courage et plein succès.

La première rencontre est prévue ce samedi 14 avril 2018.

Team Communication : Appel à manifestation d’interêt

Lors du 4è Kfé, il avait été annoncé que nous allions monter une boite de marketing/communication pour adresser les nombreux problèmes que nous rencontrons dans ce domaine.

Un groupe de travail (Whatsapps) a été initié à l’effet de baliser le terrain et préparer la création de l’entreprise sous 3 mois.

Le groupe est ouvert à toute personne motivée par l’idée, habitée par nos valeurs (amour, modestie, partage, probité, afritude) et prêt à y consacrer du temps (2h de session de travail hebdomadaire) et de l’énergie.

L’expérience acquise dans le cadre dreamteam va grandement nous servir à accélerer les travaux de la Team Communication.

Le groupe de travail ne devrait pas contenir plus de 4/5 personnes. Le nombre idéal étant 3/4.

La première rencontre physique/téléphonique devrait se tenir samedi/dimanche prochain.

Affaire à suivre.

 

7è rencontre du board dreamteam

La 7è rencontre du board dreamteam s’est tenue ce dimanche 8 avril.

Un seul point à l’ordre du jour : La stratégie opérationnelle du 3è produit (recrutement en compte propre) de l’offre de service dreamteam.

Les échanges ont été riches, bénéfiques et innovants.

Patrick, Elvadas et moi même (Ben) avons grandement sollicité nos méninges pour apporter la touche afritude à ce périmètre d’activité.

Affaire à suivre. Hâte de voir ces belles constructions à l’épreuve des faits.